Si, depuis le XVIIème siècle, notre maîtrise de la nature s'est prodigieusement développée, elle rencontre désormais ses limites. Les destructions actuelles de la Terre mettent en jeu la continuité de la vie humaine, et celle de quantité d’autres espèces animales et végétales. Le partage entre l’homme et la nature sur lequel la Modernité s’est construite devrait être remis en question. Raphaël et Catherine Larrère se demandent comment nous pourrions parvenir à penser par-delà nature et culture.